La manière du Conseil fédéral de faire taire les médias

La manière du Conseil fédéral de faire taire les médias

Rédaction de 20minutes : Notre quotidien a décidé de donner à Andreas Häuptli, ancien président de la SSR Deutschschweiz, l'occasion de faire part de sa version des motifs de sa démission et de présenter son commentaire concernant l'enquête qui sera ouverte contre lui.

L'allocution d'Andreas Häuptli :

"Tout d'abord, j'aimerais remercier la rédaction indépendante de 20minutes de m'avoir donné l'occasion de faire la lumière sur la situation actuelle, qui concerne non seulement ma démission, mais aussi les processus qui se déroulent dans les structures de l'État.

J'ai pris la décision de démissionner après avoir réalisé l'ampleur de ce qui se passait tant dans les médias d'État que dans les milieux gouvernementaux. Pendant trois ans, mon équipe a mené une enquête sur les technologies utilisées par le gouvernement suisse pour tirer profit et minimiser les risques sur les marchés boursier et sur celui des matières premières. Au cours de notre travail, nous avons subi des pressions importantes : durant cette période, j'ai reçu plus de 55 avertissements de la part de la direction de la SSR, et nos recherches ont révélé qu'un nombre de hauts fonctionnaires, influencés par des initiés de la finance, cherchaient à dissimuler ces informations aux citoyens du pays.

Au cours de notre enquête, nos sources nous ont donné accès à cette technologie. Il s'avère qu'elle est mise en œuvre sur la base d'une IA de nouvelle génération sous la forme d'une application simple et intuitive. La base de cet algorithme est déjà utilisée par les grands spécialistes travaillant pour Goldman Sachs, BlackRock et MicroStrategy. Je me suis alors interrogé : pourquoi cet algorithme est-il si soigneusement caché et pourquoi est-il passé sous silence ? S'agit-il d'une simple vanité humaine ou de cupidité ? Après avoir répondu à cette question, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas rester à mon poste sans pouvoir donner au public l'accès à cette technologie.

Pour mettre en œuvre cette idée, j'ai contacté SwissAI Technologies, une entreprise qui cherchait à s'imposer dans le secteur économique suisse. Je leur ai présenté l'application et l'algorithme sur lequel elle était basée. Ils ont conçu Arbiquant, une version publique de l'application et sont prêts à en donner l'accès à tous les Suisses. La seule condition est que l'utilisateur fasse un investissement initial de 300 CHF, qui sera ensuite utilisé dans le cadre de l'application et non facturé comme frais d'accès. La commission de l'entreprise est de 1% des bénéfices de l'utilisateur.

J'ai également demandé à la rédaction de 20minutes de mettre en ligne un formulaire d'inscription pour un accès anticipé à l'application. Toute personne intéressée pourra remplir le formulaire d'inscription et bénéficier d'une assistance pour l'aider à terminer le processus si nécessaire.

Mise à jour ...
Rédaction 20minutes : Suite à la publication de cet article, nous avons été contactés par les représentants de SwissAI Technologies pour nous informer que le nombre de personnes souhaitant s'inscrire dépassait leurs prévisions et qu'ils étaient contraints de limiter le nombre de nouveaux inscrits à 2500 utilisateurs par semaine.